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Depuis toujours, Pierre Gaillard cultive son amour de la vigne. Une passion qui a pris une nouvelle envergure à partir de 1981 lorsqu’il acquiert son premier domaine viticole, le Clos de Cuminaille. Il prend ainsi d’assaut la Vallée du Rhône dont il apprécie les coteaux pentus. Il continue ensuite son expansion sur des terroirs vallonnés en investissant le Languedoc-Roussillon et la Loire. Si ses vins ont chacun une personnalité affirmée, tous ont en commun une viticulture respectueuse de l’environnement et la recherche d’une expression pure du fruit.
Pierre Gaillard est passionné de vin depuis sa plus tendre enfance. Dès 12 ans, il aimait labourer des vignes avec un cheval. C’est donc tout naturellement qu’il poursuit des études de viticulture et œnologie pour parfaire ses connaissances. Après une expérience en tant que chef de culture en Côte-Rôtie, il décide de confectionner ses propres cuvées. Une belle aventure qui débute avec l’acquisition du Clos de Cuminaille en 1981, suivie par la création du domaine Madeloc en 2002, et celle du domaine de Cottebrune en 2007. Il est aujourd’hui à la tête de 77 hectares de vignes dans plusieurs régions de l’hexagone.
Il est crucial de travailler main dans la main avec la nature sur l’intégralité des domaines. Les méthodes de viticulture ont été pensées autour de cette démarche. Ainsi, les apports et engrais organiques sont maîtrisés avec justesse pour répondre aux besoins de la vigne. Ils privilégient également de fortes densités de plantation afin de favoriser l’enracinement et la vigueur de la plante. Les sols sont travaillés avec attention pour que les ceps puissent y puiser toutes les ressources nécessaires à leur développement et à l’expression du terroir.
Tout est mis en œuvre pour que les baies atteignent une maturité optimale. Pour cela, l’équipe effectue des effeuillages et vendanges en vert. A l’aide de ces actions, elle augmente la surface foliaire exposée au soleil, ce qui a un impact positif sur la structure et la couleur des vins. Le raisin, la matière première, est au centre du processus. Il est récolté manuellement, avant de poursuivre une vinification parcellaire afin de préserver les typicités de chaque terroir et cépage. En rouge comme en blanc, ils privilégient une extraction délicate des arômes. Quant au bois, il est manié avec subtilité pour offrir plus de complexité.
La Vallée du Rhône septentrionale regorge d’appellations aux terroirs d’exception. Sur ses coteaux pentus, les viticulteurs profitent des schistes en décomposition de Côte-Rôtie. A Saint-Joseph, Condrieu et dans les Côtes-du-Rhône, ce sont les granits altérés qui s’imposent pour délivrer des cuvées à la riche palette aromatique. Plus au sud, à Banyuls, Faugères et Collioures, les vins puisent leur caractère dans les sols de schistes quartzeux, schistes bruns, micaschistes, ardoisiers et pélites. Enfin, la Vallée de la Loire, avec ses sables et galets roulés, est remarquable de finesse.